Jour 5, jeudi 18 août : La route vers Larrau

Après avoir espéré une accalmie, on finit par ranger la tente vers 9h sous une fine pluie. La visibilité est toujours pourrie, et toutes nos affaires sont trempées. C'est sans grand enthousiasme que nous effectuerons les 4h de marche qui nous séparent des chalets du col de Bagargui. En chemin, nous croisons sur le GR10 deux randonneurs espagnols en sens inverse. Après une courte discussion, nous nous apercevons que nous avons le même objectif : Iraty… Nous leur faisons alors comprendre qu’ils sont dans le mauvais sens, ce qui n’a pas l’air de les choquer outre mesure ! Nous faisons donc un bout de chemin ensemble, avant de nous séparer au sommet du mont Gnarkalioupilak (ou un truc dans le genre, les noms basques décidément c’est pas ça…). 3h de marche plus tard, nous sommes aux chalets d’Iraty. Au passage, un refuge non gardé nous sert de point de ravitaillement en haut et nous permet de faire la grosse commission dans des conditions optimales (I mean : toilets).


Arrivés aux chalets d’Iraty, la pluie ne se calme pas. Nous déjeunons sous un porche en compagnie d’un sympathique couple Lyonnais qui visite la région en voiture. A 14h, c’est l’ouverture de la petite supérette : nous nous ruons à l’intérieur afin d’acheter quelques snickers et autres gourmandises.
Les conditions météo de l'après-midi ne s’annonçant pas meilleures, et notre matériel ne s’annonçant pas plus sec, nous prenons la décision de descendre dans la vallée à Larrau où nous avons la chance de profiter d'un désistement au charmant hôtel « Etchemaïte ».


Le village de Larrau est magnifique, et l’optique d’une nuit au sec nous remplit déjà de joie après ces 2 jours de flotte.


Quel bonheur de retrouver le confort d’une chambre d’hôtel ! On se lave à l'eau chaude; on transforme la salle de bain en séchoir géant. Antoine part acheter quelques denrées pour un pique nique du soir royal, pendant que Mathieu donne des nouvelles à la famille. Nous somme seulement au 5ème jour, mais déjà les transformations physiques sont visibles : on a maigri comme des oufs !
La nuit est confortable et reposante, dans le plus doux des lits.

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